Clic clac merci Kodak, les plus anciens se souviennent sans doute de cette célèbre publicité des années 80, années où Kodak régnait sans partage sur le développement photo argentique.
La vie était belle, l’argent coulait à flot et aucune ombre venait obscurcir ce tableau. Et puis patatras, le numérique déboule, Kodak se marre, continue de foncer tête baissée sur l’argentique, pour finalement trembler et frôler à plusieurs reprise la faillite. En 2012, Kodak dépose même le bilan pour au final survivre grâce à la vente de ses bijoux de famille : ses brevets. Aujourd’hui Kodak est une coquille quasiment vide, sauvée par les institutionnels, vendue en petits morceaux. Mais comment en est-on arrivé là ?
Kodak n’a pas pris le virage du numérique à temps !
Et pourtant, l’histoire aurait pu être belle, en 1975 Kodak invente la photo numérique… et oui!
Mais voilà, ils croient eux-mêmes très mollement à leur invention, la cause aux chimistes qui en réalité détiennent le pouvoir dans l’entreprise notamment par la R&D et qui ne jurent que par l’argentique. Ils laisseront de côté cette technologie, pendant que d’autres dans l’ombre se préparent, développent, testent le marché.
Quand kodak se rend compte de son erreur… c’est trop tard, et le virage à 180° n’y fera rien, les autres ont des années lumières d’avance et dans l’esprit des consommateurs, Kodak est devenu « Has been ».
La morale de cette histoire, c’est qu’une entreprise doit constamment s’adapter aux nouveaux usages des consommateurs et même les devancer. Vous voyez où je veux en venir ? Si vous lisez régulièrement ce blog, vous savez que les « digital natives » ne conçoivent pas leurs vies professionnelles sans utiliser les réseaux sociaux (pour rechercher des fournisseurs, rechercher de l’info, communiquer en interne et externe, faire du benchmark, trouver des clients) bref ces « digital natives » sont les acheteurs de vos produits de demain. Ils arrivent sur le marché de l’emploi et pour beaucoup d’entreprises qui n’ont pas pris aujourd’hui le virage du « social media », la sentence sera terrible.